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William est un connard de première, et Lysandra le sait. Pour elle, il n’est qu’une police d’assurance, et le jeune homme le sait parfaitement. Ils ne sont ensemble que parce qu’ils s’apportent tous les deux quelque chose. Le Serpentard obtient l’admiration de ses pairs pour avoir « apprivoisé » la farouche demoiselle, qui lui est redevable, en plus de rendre Peter Klaus malade de jalousie, ce qui est un bonus non négligeable. De son côté, Lys’ s’assure le respect des autres Serpentards et peut entretenir son image.

Du moins, c’est comme ça que ça a commencé. Si, au départ, leur relation n’était qu’apparence, la tension a rapidement monté entre les deux tourtereaux. En effet, Lysandra ne pouvait s’empêcher d’éclater de colère lorsque son « petit copain » s’en prenait à Peter, ce qui agaçait pas mal le Serpentard qui, même s’il ne l’aurait jamais avoué, aimait bien la jeune femme. En présence du Poufsouffle, elle se montrait toujours affectueuse avec lui, le laissait la toucher, l’enlacer… Mais dès que le public à impressionner était hors de vue, elle devenait acide à son égard.

Si bien qu’à la fin de leur sixième année, vexé, blessé dans son amour propre, William a eu la brillante idée de la menacer de mettre fin à leur entente si elle ne couchait pas avec lui, offre que Lysandra a, bien évidemment, refusée avec hargne. Même si le Serpentard ne se l’avouait pas à lui-même, il ressent quelque chose pour la jeune femme. Il ne peut pas s’empêcher de penser à elle, d’admirer sa répartie, sa ruse, son audace,… Il est probablement amoureux d’elle.

De son côté, Lysandra, bien qu’elle ne puisse nier trouver William Huxley tout à fait séduisant, ne peut supporter son caractère et, surtout, ce qu’il représente, soit le jour où elle a décidé de laisser tomber Peter pour jouer la comédie chez les Serpentards. Elle sait que son choix la mènera loin, qu’elle deviendra une puissante sorcière avec de puissants alliés, mais William Huxley ne lui évoque que le regret de ce qu’aurait pu être sa vie si elle n’était pas partie, ce jour-là. Si elle avait été courageuse, rien qu’une fois.